Une combinaison de parties prenantes : Unir les forces pour une meilleure adaptation au Mali
A workshop in Koutiala, Mali, helps develop narrative scenarios to describe key drivers of change and plausible socio-economic developments at the district level.
Structures appelées « Plateformes de dialogue entre les milieux scientifique et politique » ont été mis en place au Ghana, au Mali et au Sénégal. Ces plateformes sont considérées comme un espace pour établir et renforcer l’interaction et la collaboration entre les parties prenantes régionales. Les participants sont issus des organisations nationales communales et gouvernementales de haut niveau, du secteur privé, des organisations non gouvernementales, des autorités traditionnelles et religieuses, des instituts de recherche, des universités et des associations paysannes. Ces plateformes d’échange permettent aux participants d’identifier, de partager et de discuter des questions liées à l’alimentation et au climat, des écarts et des priorités de développement de leurs pays. Le projet vise à améliorer l’interaction entre les niveaux national et local, en définissant les responsabilités des différents acteurs qui interviennent à ces niveaux.
Ces plateformes de dialogue ont été créées dans le cadre de la collaboration entre le Programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS) et l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT).
VIDEO : PROCESSUS D’ELABORATION DE SCENARIOS AVEC LES PARTENAIRES DE KOUTIALA
Cette vidéo présente la justification et les produits d’un atelier d’élaboration de scénarios tenu dans la commune de Koutiala, Mali, qui a réuni trois Plateformes de dialogue science-politique des communes de Bougouni, Koutiala et Ségou. L’atelier a été organisé en vue d’élaborer des scénarios narratifs qui décrivent les principaux facteurs de changement et les évolutions socioéconomiques plausibles au niveau communal, et de déterminer les politiques et mesures qui doivent être mises en œuvre aujourd’hui afin d’assurer un avenir durable et plus prospère pour les communes.
L’atelier a été organisé dans le cadre du Projet « Vers un dialogue science-politique » du CCAFS piloté par l’ICRISAT. Ce projet vise à combler les écarts entre la science et la politique dans la région, en favorisant des interactions renforcées entre les parties prenantes, notamment les décideurs et les conseillers en politiques, les chercheurs, les représentants du secteur privé et les associations paysannes, ainsi que les autorités traditionnelles et religieuses. Il a mis en place neuf plateformes de parties prenantes au niveau communal au Ghana, au Sénégal et au Mali. Ces rencontres multi-parties prenantes constituent un espace commun de partage de points de vue sur les thèmes relatifs à l’alimentation et aux changements climatiques, afin de générer ensemble du savoir et de prendre des décisions conjointes.
Sékou Touré est Chargé de communications pour le Programme régional du CCAFS pour l’Afrique de l’Ouest.